Ils participent chacun à leur manière et témoignent :
Depuis 1993, plus de 2’150 personnes ont expérimenté la vie en communauté.
Nous avons géré 40 « ruches créatives » temporaires, nommées les Ecopols, une forme d’écovillage (voir livre).
Dès 2013, nous avons acquis des terrains durables, en coopérative à Cheiry et Grandvaux, et construit des petits écovillages.
Ce sont aussi des Labos Vivants pour tester les bonnes pratiques de transition écologique vers un mode de vie plus sobre.
« Avec Ecopol, je peux envisager de déménager dans un lieu où je pourrais continuer à être utile, à partager des bons moments de la vie en toute simplicité avec des enfants petits et grands, et à bénéficier de soutiens si j’ai des coups durs de santé. »
« Quand une personne est handicapée c’est 10 au moins personnes autour qui sont directement concernées. Faciliter l’accès à la mobilité à tout un chacun c’est autant de gagné pour l’ensemble de la population. »
« C’est l’occasion de travailler dans l’administration de projets à distance, depuis la maison, pour des petites entreprises du réseau d’Ecopol. Je peux aussi offrir à mon enfant un accès à l’essentiel de la nature, comme un potager et du petit élevage. En plus, nous pouvons nous entraider entre cohabitants pour la garde des enfants, les repas, les achats, les sorties… Cela me donne confiance et courage au quotidien pour assumer mes divers rôles de mère, collègue, bénévole, coopératrice, médiatrice, formatrice, voisine… »
« J’ai fait l’armée, du sport, j’étudie le journalisme. En 2009, j’ai découvert Ecopol et son cluster de microentreprises qui m’a employé durant toute mes études, en fonction de mes disponibilités (10 % pendant mes cours, 80 % pendant mes vacances), pour tout type de travaux techniques, administratifs et web : c’est le programme « carrière de sens » du partenaire d’Ecopol : l’association www.aptes.ch. J’ai ainsi travaillé dans divers Ecopols pour les projets de sens qui y sont réalisés : économie solidaire, livres et films pédagogiques… C’est un job d’étudiant bien plus passionnant que de travailler dans un supermarché, cela m’aide pour mon avenir social et professionnel. »
« Je suis venue pour 3 jours en été 2018, et je suis restée presque 2 ans ! J’ai cuisiné, géré les stocks, accueilli les intéressés à faire un essai, écouté, été écoutée. J’ai participé à la co-gestion de l’écovillage La smala Berber après un an environ. Avec la smala, on en apprend beaucoup sur l’écologie technique et les relations humaines. »
« Bel équilibre entre l’habitation individuelle et collective. Une aventure humaine avec de bonnes valeurs
humaines, écologiques et durables. Et créative aussi : pour apprendre à faire 1000 recettes avec les mêmes légumes ! »
« C’est une maison, un lieu de vie, d’expérimentations, où l’avenir s’imagine, se dessine, se teste … Il était temps que l’utopie d’hier devienne réalité et se vive enfin. Cela a permis à quantité d’initiatives personnelles, et de groupes, d’éclore en bouquets singuliers et toujours innovants. »
« Merci pour votre accueil pendant mon court séjour. J’ai pu découvrir différents aspects de l’habitat partagé : construction, animation de la cohabitation, gestion de projets. Le site de la smala à Grandvaux est magique et ses habitants très chaleureux. Bonne poursuite de l’aventure ! «