Descriptif des 10 labos vivants à visiter
Sources des chiffres et statistiques :
- Recyclages ménagers
- Fabrication produits de nettoyage naturels (vaisselle, sols, savons…)
- Cuisiner simple, bio & local
- Vitrine avec vente directe de produits du terroir
- Jardin didactique (permaculture)
- Salle de cours et conférences (polyvalente) : l’écologie numérique et économique
- Co-working de projets écologiques : un incubateur d’innovation socio-écologique
- Arts et artisanats DIY avec signalétique pédagogique (musée vivant)
- Écoconstruction avec matériaux naturels
- Escape room sur les risques d’extinction de l’humanité
En 2018, la Suisse recycle moins que la Slovénie, le Pays de Galle, la Corée du Sud, Taïwan (9e position). De plus, nous vivons dans le 3ème pays produisant le plus de déchets par habitant en Europe avec 733 kg par habitant et par année.
Ce labo montre les bonnes pratiques ménagères en matière de gestion des déchets, lombricompostage, récupération et transformation des déchets. Partenariats : summitfoundation.org pour déchets, biocapi.ch pour toilettes sèches.
Source:
<https://www.weforum.org/agenda/2017/12/germany-recycles-more-than-any-other-country/> (consultée le 05.07.2018)
<https://read.oecd-ilibrary.org/environment/environment-at-a-glance-2015_9789264235199-en#page52> (consultée le 05.07.2018)
En 2016, rien qu’à la station d’épuration des eaux (STEP) de Vidy (Lausanne), plus de 10 tonnes de produits phosphorés provenaient de détergents ménagers. Le phosphore est interdit en Suisse dans les lessives depuis 1986, mais pas encore dans les produits de vaisselle ni de lave-vaisselle. L’Union européenne a interdit l’utilisation des phosphores pour les produits lave-vaisselle au 1er janvier 2017, mais la Suisse qui était pionnière dans ce domaine ne fait que l’envisager.
Déjà en 2011, la Fédération Romande des Consommateurs (FRC) avait démontré que nous pouvons laver sans phosphate, à moindre coût, sans perte de temps ni de qualité ! Faire ses produits en famille ou entre voisins dans un immeuble, c’est bon pour le porte-monnaie, et c’est un loisir sympa pour passionnés de chimie, biologie et logistique.
Source:
<http://www.prtr.admin.ch/PublicWebSite/CompanyDetails.aspx?IDCompany=196&Year=2016.0&lng=fr> (consultée le 05.07.2018)
Les Suisses jettent en moyenne 2,3 millions de tonnes de nourriture par an. Ce qui représente comme dépenses 4 milliards de CHF. Ce gaspillage est donc de 94 kg/an par habitant, ce qui est égal à une somme annuelle moyenne de 2’000.- CHF.
Pour considérer l’alimentation comme un médicament de prévention santé, ce labo met en valeur des pionniers comme Ugly Fruits (fruits moches bio à prix abordables), Äss-Bar (recyclage des invendus en pâtisserie dans toute la Suisse), Raw-Lab (alimentation crue et bio).. Nous y organisons 15 à 30 repas par mois entre habitants, co-workers et invités, au gré des agendas, montrant comment bien manger à petit prix.
Source:
<https://www.blw.admin.ch/blw/fr/home/politik/food-waste.html> (consultée le 05.07.2018)
En 2018, seules 22% de l’ensemble des exploitations agricoles vendaient directement leurs produits aux consommateurs.
Pour mettre en valeur cette consommation en tant que consomm-ACTEUR, nous collaborons avec des producteurs du Salon des Vins bio de Lavaux, des membres de la Fédération Romande de l’Agriculture Contractuelle de Proximité (fracp.ch) et la semaine du Goût.
Source:
<https://www.bfs.admin.ch/bfsstatic/dam/assets/4062759/master> (consultée le 05.07.2018)
<https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/situation-economique-sociale-population/revenus-consommation-et-fortune/budget-des-menages.html> (consultée le 09.07.2018)
Quand on parle de pollution des sols, on pense souvent aux déchets artisanaux et industriels anciens, mais ce ne sont pas les seuls polluants. Cette pollution, qui a pour origine plusieurs dizaines d’années de mauvaises pratiques, a plusieurs causes comme l’incinération d’ordures en plein air ou l’utilisation excessive d’engrais chimiques par des jardiniers amateurs.
Vous pourrez découvrir les bonnes pratiques : potager bio, herbes pour phytothérapies, hôtel à insectes pour la biodiversité, plantes comestibles locales et anciennes. Des collaborations ont été déjà établies avec notamment la fondation (ecojardinage.ch), les écopaysagistes de (dessine-moi un jardin) et divers experts intervenants.
Source:
<https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/sites-contamines/dossiers/magazine-environnement-sites-contamines/sol–petites-sources–grandes-pollutions.html> (consultée le 05.07.2018)
Pour les cadres des secteurs publics et privés, comme un think tank participatif, ce centre de Grandvaux ouvre la porte aux questions des pratiques quotidiennes en société.
Axe numérique : Smart Cities, citoyenneté numérique, prévention de l’infobésité, éthique… Chaque année dans l’espace web circulent 10x plus de “mauvaises” info par rapport aux “bonnes” info. Ce sujet n’est que la pointe de l’iceberg de nos défis pour des bonnes pratiques numériques. Et celles-ci existent : wiki, Culture et logiciels libres, crowdsourcing, ethic data management… Nous apportons des solutions sur mesures via notre partenaire Ynternet.org (V-P Florence Devouard, qui a présidé la fondation Wikimedia USA) pour, notamment, migrer ses ordinateurs sous logiciel libre, publier nos recettes et modes d’emplois sous licence CreativeCommons
Axe économique : société à 2000 Watts, et évolution des habitudes en entreprise, réduction des consommations et simplicité volontaire, recyclage et lutte contre le gaspillage… Cette démarche est promue notamment via le réseau mondial des écovillages (GEN) dont la Smala est seule représente en romandie, contribuant ainsi à générer la confiance dans les changements de pratiques, vers plus de sobriété et de simplicité.
Source:
<https://link.springer.com/chapter/10.1007%2F978-3-319-06160-3_2> (consultée le 05.07.2018)
<http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1068/d16812> (consultée le 05.07.2018)
C’est le premier centre co-working dédié à l’innovation sociale en Romandie. Il est co-dirigé par notre partenaire l’association APTES.ch, Association pour la Promotion de la Transdisciplinarité et de l’Entrepreneuriat Social. Nous y offrons des stages de 6 mois pour créateurs d’entreprises d’innovation sociétale, et avons déjà aidé plus de 100 micro-entrepreneurs et chercheurs d’emploi sur 2007-2017.
Source:
<http://mem-envi.ulb.ac.be/Memoires_en_pdf/MFE_14_15/MFE_Resteau_14_15.pdf> (consultée le 05.07.2018)
Ce labo combine oeuvres d’artistes confirmés (à fort coefficient poétique) et présentations de solutions artisanales basée sur le recyclage d’objets courants. Une signalétique pédagogique est aussi réalisée par des artistes, pour documenter les pratiques des labos.
De plus, ce labo permet de présenter cet écococentre comme un musée vivant à visiter.
Il pourra donc regrouper :
A) Des artistes spécialisés en créations pour les transitions sociétales, avec une dizaine d’artistes dont certains déjà pré-sélectionnés (architecture organique et/ou anthroposophe avec K-Soul, bande dessinée Squarzoni, écrivain Bernard Werber, peintres-installateurs Olivman, musicien MC Romulus, Naomi Klein) ;
B) Des acteurs des réseaux des Hautes Ecoles spécialisées de Romandie (HES-SO) ;
C) Les réseaux internationaux d’innovation écologique, notamment les technologies DIY (Do It Yourself) tels OpenSourceEcology, PreciousPlastic.com…
Source:
<https://www.larevuedurable.com/fr/ressources-et-equilibres-de-la-terre/392-editorial-du-dossier-n49-les-technologies-de-l-information-et-de-la-communication-et-l-imperatif-de-la-sobriete.html> (consultée le 05.07.2018)
<http://mem-envi.ulb.ac.be/Memoires_en_pdf/MFE_14_15/MFE_Resteau_14_15.pdf> (consultée le 09.07.2018)
Aujourd’hui, près de 40 % de l’énergie consommée en Suisse sert à approvisionner les bâtiments. Il existe en Suisse encore 1,5 million de bâtiments qui ont besoin d’être rénovés. Au-delà de l’efficience énergétique, nous y présentons les matériaux et systèmes naturels réalisés dans nos diverses maisons construites par nos artisans, avec leur impact sur la qualité de vie et les gestes du quotidien (exemple : chauffages à pellets, peinture à l’argile, écobéton, réseau 12 volts, eau de pluie pour potager…).
Durant la visite sous forme signalétique et de catalogue, le public trouve des solutions concrètes, avec coûts au m2 ou m3, options d’artisans conseillés, options de matériaux…
Source:
<https://www.larevuedurable.com/fr/ressources-et-equilibres-de-la-terre/392-editorial-du-dossier-n49-les-technologies-de-l-information-et-de-la-communication-et-l-imperatif-de-la-sobriete.html> (consultée le 05.07.2018)
Le concept d’escape room répond à une forte demande du public d’apprendre en jouant. Enfermé dans une pièce pendant 60 minutes, un groupe tente d’en sortir en résolvant des énigmes. Thème choisi : les risques d’effondrements de société découlant de la 6e extinction de masse (dite de l’anthropocène), sur une base scientifique.
Un parcours pédagogique d’une heure pour groupes de 4 à 6 personnes, représentant environ 40% des revenus de fonctionnement permettant l’autosuffisance financière de l’ensemble des labos vivants.
Source: