Nous avons conçu un Sweatshirt humoristique et Ecoresponsable
(en coton Bio, fairtrade)
Pour du sarcasme dans des moments d’incertitude sociétales.
Car mieux vaut en rire qu’en pleurer !!
Sweatshirt à zip Unisexe
Disponible en deux couleurs :
Sauge et beige
Et en deux tailles :
M et L
Modalité achat et livraison :
Vendu prix coûtant : CHF 50.- ou 53 € incluant frais de port (Europe)
Délai garanti 30 jours max (Europe) (Livraison pas speed)
IBAN APTES :
QR code Paypal :
Une fois votre paiement effectué, envoyez un email à Antonin ici : clusterecopol.assist2@gmail.com en précisant :
-> La couleur et la taille choisie
-> Votre adresse de livraison
Votre colis sera emballé avec soin et vous sera posté avec gratitude.
Crédit design :
Joshua Boicourt
Le collapse de 2039 : une perspective scientifique (imaginaire)
En 2039, l’effondrement des systèmes sociaux et écologiques n’a pas été un événement soudain, mais l’aboutissement de plusieurs décennies de crises interconnectées. Les travaux de chercheurs comme Dennis Meadows, co-auteur du rapport The Limits to Growth (1972), avaient déjà prédit que la croissance exponentielle des activités humaines, associée à des ressources finies, conduirait à un point de rupture. En effet, les premières manifestations concrètes sont apparues bien avant 2039 : épuisement des sols, effondrement de la biodiversité, tensions hydriques, et crises climatiques exacerbées.
La période de 2030 à 2039 a marqué un basculement critique. Les températures mondiales ont dépassé 1,8°C par rapport à l’ère préindustrielle, rendant de nombreuses régions inhabitables. Les vagues migratoires massives et la montée des conflits liés à l’accès aux ressources ont submergé des systèmes politiques déjà fragilisés. L’énergie, autrefois moteur de la croissance mondiale, est devenue un facteur limitant. Les combustibles fossiles, bien que progressivement remplacés par les énergies renouvelables, n’ont pas pu maintenir le niveau de consommation global, menant à des pénuries et à des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement.
Les travaux de Joseph Tainter sur l’effondrement des sociétés complexes ont également trouvé une résonance. En 2039, l’effondrement n’a pas été une chute totale mais une fragmentation : des économies entières se sont effondrées, tandis que d’autres régions ont tenté de s’organiser en systèmes résilients plus locaux. Les grandes institutions internationales, comme l’ONU ou l’OMC, se sont montrées incapables de répondre à l’ampleur des défis.
Cependant, tout n’était pas sombre. Des initiatives locales, soutenues par les principes de permaculture et de biorégionalisme, ont émergé comme des modèles pour un avenir plus durable, retournant à une économie locale, dépendant moins des énergies fossiles. Cela impliquait une vie plus dure, moins facile, mais plus authentique et plus durable. Les écovillages étaient un modèle effectif pour vivre avec moins, lancé bien plus tôt au Sommet de rio en 1962, lors duquel le réseau mondial des écovillages a vu le jour.
Si l’effondrement de 2039 a marqué une fin brutale de l’ancien paradigme, il a aussi ouvert une fenêtre pour repenser la relation entre l’humanité et la biosphère. Le défi reste immense, mais l’histoire montre que les crises majeures peuvent aussi être des catalyseurs de transformation.